Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/232

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Elle entendit alors dans le silence, non loin d’elle, une respiration rauque, le ronflement d’un dormeur fatigué. Elle voulut fuir, mais non sans regarder autour d’elle, et en se dirigeant vers la porte, elle aperçut un des vieux ouvriers de la ferme, le père Caillère, étendu parmi le foin et faisant un somme.

Elle se hâta, entendant Pyrame grogner, au bas des échelons, mais elle se trouva face à face avec la petite Zélie, qui était l’éclaireur de toute une bande : François Jarry, la servante maîtresse, et les domestiques. Tous firent irruption dans le grenier.

— Ah ! j’ t’y prends, vieille saleté ! — lui dit François Jarry. — O l’est pour ça qu’tu passes tout ton temps au grenier !… O l’est pour y retrouver le père Caillère !… Voyez-vous ça ?… Eh bé ! restez-y toute vot’ vie, au grenier, pisqu’o vous fait plaisir à tous deux !… Et que je n’te