Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/269

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» Je désire être enterrée dans mon jardin : c’est la seule condition que je fasse pour la donation de mes biens.

» Je suis bien mal de corps, mais saine d’esprit en écrivant ces lignes, que je confie à l’honneur de maître Philipon, pour qu’il assure mes dernières volontés.

» Fait dans ma maison, le 31 décembre 19… Signé : Hermine Gilquin, femme Jarry. »


Il y eut après cette lecture un silence formidable. Puis cette parole tomba sèchement :

— Nous allons procéder à la pose des scellés.

François Jarry flageolait sur ses jambes.

— Que va-t-il se passer ? — demanda-t-il en bégayant au notaire.

— Vous désirez le savoir, monsieur Jarry. Les biens seront vendus… Votre part vous sera naturellement comptée.

— Ma part !… ma part !… Mais le reste ?…