à les ramener à Zinder avec promesse de rentrer au Soudan.
À Zinder, une scission se produisit : deux cent soixante-dix tirailleurs, restés dociles, acceptaient de continuer la mission pendant un an, sous les ordres des lieutenants Joalland et Meynier et d’un sous-officier, le sergent Bouthel. Les trois cents autres tirailleurs reprenaient la route du Soudan avec le lieutenant Pallier, le docteur Henric et deux sous-officiers.
La nouvelle mission cherche alors à pacifier Zinder. Le 15 septembre, le serki Amadou est tué dans une reconnaissance et les habitants de la ville se mettent à la disposition des Européens. Le lieutenant Joalland laisse alors à Zinder son sergent européen et cent tirailleurs et prend le 3 octobre la route du Tchad avec le lieutenant Meynier, cent soixante-dix tirailleurs et un canon de 80 millimètres.
Informé à ce moment de la présence de la mission Foureau-Lamy dans l’Aïr, Joalland s’empresse de lui expédier des cha-