Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/277

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plusieurs personnes de mérite. Je me suis licencié (sic) et je retournai chez M. Gauss pour le prier de vouloir bien venir dîner avec moi chez le gouverneur. Me l’ayant promis, dans une heure d’ici je passerai le prendre et nous irons ensemble. Le fait est qu’il aura de M. le gouverneur et du commandant de la place toute l’estime et les douceurs qui seront à leur pouvoir. Chemin faisant je tâcherai de lui parler afin qu’il vous écrive de la manière dont je me suis acquitté de ma mission, et en même temps qu’il écrive à Paris, s’il le juge ; je lui laisse à cet effet votre adresse. La sienne est : à Monsieur le docteur Gauss logé chez Ritter, Steinweg n° 1917 à Brunswick. Il jouit d’une bonne santé et me dit qu’il craignait un peu au moment où les troupes étaient rentrées, mais qu’il est resté à Brunswick tranquille. Je l’ai rassuré, et puis je ne doute pas que M. le gouverneur ainsi que le commandant de la place le rassureront bien mieux sur cet article. J’ai couru la poste nuit et jour jusqu’à ce moment. Cette circonstance m’oblige à rester ici cet après-midi et demain matin de bonne heure je pars pour me rendre à ma destination.

Daignez agréer, mon général, les sentiments