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c’est-à-dire recouverte de sa voûte. On voit seulement la naissance de celle-ci et quelquefois même ses voussoirs jusqu’à la clef, d’un seul côté, cela sur quelques mètres de longueur (fig. 43). Ailleurs, presque partout, la paroi manque, tout entière d’un côté, et l’on voit sur celle qui reste l’enduit rougeâtre de ciment, cuirasse épaisse inséparable de la pierre qu’elle protégeait.

Une douzaine d’arcades manquent, trois un peu avant l’angle, neuf entre l’angle et le réservoir, et une autre, la trente-cinquième, vers le milieu de la première travée.

Fig. 43. — Arcades de Chaponost. Aspect de la cuvette au sommet.

Troisième siphon, dit de Beaunant. — Le réservoir de chasse, qui commande le passage par siphon de la vallée de l’Iseron, ne présente plus qu’une partie de la paroi du côté de l’entrée, et seulement à mi-hauteur; un pan de la paroi latérale de gauche, et une amorce de la façade, avec un seul orifice (fig. 44). Encore cette façade ne peut-elle être abordée, car le réservoir est beaucoup plus haut que celui de Soucieu, et le rampant offre des solutions de continuité qui défient l’escalade. Les dimensions, à défaut d’une haute échelle, ne peuvent donc être prises qu’extérieurement sur le massif de support. La façade où étaient percés les trous, était de la même largeur que celui-ci, soit de 7m,85 ; à Soucieu, elle était de 6m,16 seulement. On peut donc supposer avec vraisemblance qu’il