Page:Gevrey - Essai sur les Comores, 1870.djvu/69

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Sur la côte, les endroits marécageux sont garnis de palétuviers jusqu’à la limite de la haute mer ; il y en a deux espèces ; une petite qui n’atteint que deux à trois mètres de hauteur et dont l’écorce est excellente pour les teintures rouges ; ses branches immergées sont souvent couvertes de petites huîtres très délicates ; l’autre espèce, beaucoup plus grande, fournit de bonnes courbes pour les embarcations, charpentes, etc. C’est sur la grande espèce qu’on trouve l’orseille. A la limite de la haute mer croissent quelques arbustes épineux, des veloutiers, des plantes rampantes, etc.

Les cultures renferment des végétaux introduits par les hommes, d’autres d’une origine douteuse, d’autres, enfin, dont l’introduction est notoire.

VEGETAUX CULTIVABLES NON INTRODUITS.

R. Caféier (sauvage).C. Sorgho
R. Cotonnier (id.)C. Pipangaye.
R. Canne (id.)R. Cresson.
C. Patate (id.)C. Brèdes.
C. Indigotier (id.)C. Pourpier.
C. Igname.TC. Ananas.

D’ORIGINE DOUTEUSE

TC. Cocotier.TC. Bananier.
TC. Manguier.C. Papayer.

Les cocotiers, les manguiers et les bananiers existent en immense quantité ; on en trouve même dans les endroits les plus sauvages des forêts.