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III


Allument les éparres…
ce pendant, en vaste
calme et en des déserts diurnes et stellants
que le doute intégral par des épars nuages
Traîne —
(la pluie évanouie et lente mollit, et
Tarde)
et que par moins de heurts dans l’erreur d’orages
stagnent en nudité de nouveaux gisements
luisants de deux aurores alternantes : Astres…




et qu’un mouvement d’être est girant, et qu’il est
(l’humidité vivante en quête multiplie)
l’Animé-qui-n’est-autre éduit en volonté
des neutres et minérales unions nues
aux nuits liquides exemptes d’ondoiement grand :