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Page:Gibbon - Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, traduction Guizot, tome 12.djvu/277

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des Syriens[1], des Arabes[2], des Grecs[3], des Russes[4], des Polonais[5], des Hongrois[6] et des

    inséré dans le Novus Orbis de Simon Grynæus (Bâle, 1555, in-folio).

  1. Gengis-khan et ses premiers successeurs occupent la fin de la neuvième dynastie d’Abulpharage (Vers. Pococke, Oxford, 1663, in-4o.), et sa dixième dynastie est celle des Mongouls de Perse. Assemani (Bibl. orient., t. II) a extrait quelques faits de ses écrits syriaques, et de la Vie des maphriens jacobites ou primats de l’Orient.
  2. Parmi les Arabes de langage et de religion, nous pouvons distinguer Abulféda, sultan de Hamah en Syrie, qui combattit en personne contre les Mongouls, sous les drapeaux des mamelucks.
  3. Nicéphore Grégoras (l. II, c. 5, 6) a senti la nécessité de lier l’histoire des Scythes à celle de Byzance. Il décrit avec élégance et exactitude l’établissement et les mœurs des Mongouls dans la Perse ; mais il n’est point instruit de leur origine, et il défigure les noms de Gengis et de ses fils.
  4. M. Lévesque (Hist. de Russie, t. II) a raconté la conquête de la Russie par les Tartares, d’après le patriarche Nicon et les anciennes Chroniques.
  5. Pour la Pologne, je me contente de la Sarmatia asiatica et Europæa, de Matthieu de Michou ou Michovia, médecin et chanoine de Cracovie (A. D. 1506), insérée dans le Novus Orbis de Grynæus (Fabricius, Bibl. lat. mediæ et infimæ ætatis, l. V, p. 56).
  6. Je citerais Thuroczius, le plus ancien écrivain de l’Hist. générale (part. II, c. 74, p. 150), dans le premier volume des Scriptor. rerum hungaricarum, si ce même volume ne contenait pas le récit original d’un contemporain qui fut témoin et victime (M. Rogerii Hungari, varidiensis capituli canonici, carmen miserabile seu Historia super des-