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Page:Gibbon - Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, traduction Guizot, tome 13.djvu/308

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de la Paix que Vespasien fit élever après les guerres civiles et son triomphe sur les Juifs. 3o. Il fixe un peu légèrement à sept le nombre des anciens thermes ou bains publics, tous tellement dégradés qu’aucun ne laissait plus entrevoir l’usage ni la distribution de leurs diverses parties ; mais ceux de Dioclétien et d’Antonin Caracalla étaient encore appelés du nom de leurs fondateurs ; ils étonnaient les curieux qui observaient la solidité et l’étendue de ces édifices, la variété des marbres, la grosseur et la multitude des colonnes, et comparaient les travaux et la dépense qu’avaient exigés de pareils édifices, avec leur utilité et leur importance. Aujourd’hui même il reste quelques vestiges des thermes de Constantin, d’Alexandre, de Domitien ou plutôt de Titus. 4o. Les arcs de triomphe de Titus, de Sévère et de Constantin, se trouvaient en entier, et le temps n’en avait point effacé les inscriptions ; un fragment d’un autre tombant en ruine était honoré du nom de Trajan, et on en voyait sur la voie Flaminienne deux encore sur pied, consacrés à la moins noble mémoire de Faustine et de Gallien. 5o. Le Pogge, après nous avoir décrit les merveilles du Colisée, aurait pu négliger un petit amphithéâtre de brique, qui vraisemblablement servait aux gardes prétoriennes ; des édifices publics et particuliers occupaient déjà en grande partie l’emplacement des théâtres de Marcellus et de Pompée, et on ne distinguait plus que la position et la forme du cirque agonal et du grand cirque. 6o. Les colonnes de Trajan et d’Antonin