Page:Gill - Le Cap Éternité, 1919.djvu/123

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Le Monde que remplit Son cœur et Son génie,
Le Monde est le berceau de l’Idée infinie !…
Tombe, tombe, cristal ! Le vertige des cieux
Déchaîne, cette nuit, tes prismes radieux
Sur l’aube des pardons et sur la fin des haines,
Sur la rédemption des faiblesses humaines,
Sur la miséricorde et la fraternité,
Sur l’espoir des mortels en leur éternité !…
Drape-toi dans la neige immaculée, ô terre !
Pare-toi de candeur, pare-toi de lumière !
Les principes du Maître, enfin, te sont donnés…
Sur le recueillement de nos fronts inclinés,
Tombe, tombe, cristal de la voûte profonde :
Il faut des langes blancs dans le berceau du Monde !