Page:Girardin - La Canne de M. de Balzac.djvu/83

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elle n’avait pas entendu ; elle vit alors Tancrède s’éloigner.

— Que nous veut ce beau jeune homme ? dit-elle.

— Rien, ma mère, c’est un bracelet qu’il a trouvé… mais j’ai froid, nous allons rentrer.

Les deux femmes sortirent des Tuileries.

Tancrède resta à considérer le portefeuille, sans comprendre cette profonde ruse. Il crut d’abord s’être trompé ; il craignit d’avoir fait une bévue. Cependant il ouvrit le portefeuille.

— Peut-être ces tablettes renferment-elles un billet ? pensa-t-il.

Cette idée le refroidit : c’était aller trop vite.

Le portefeuille ne renfermait point de billet, mais des cartes de visites, beaucoup de cartes de visites.

M. et madame Montbert, rue de Provence, no ***.

Madame Virginie Montbert, rue de Provence, no ***.

M. Isidore Montbert, rue de Provence, no ***.

Et puis cela recommençait : M. et madame