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II


OUVRAGES POSTHUMES


1893 (11 mars.) — Douze sonnets inédits de Taine (le Figaro. Supplément littéraire)[1].

(Voir aux Appendices.)

(Novembre.) — Les Origines de la France contemporaine, par H. Taine, de l’Académie française : Le Régime moderne, t. II (1 vol. in-8o, v-406 p., Paris, Hachette, 1893).

On a recueilli dans ce volume, le dernier de l’œuvre laissée inachevée, les deux études sur l’Église et sur l’École, parues dans la Revue des Deux-Mondes. Une Préface, composée d’après les papiers et les notes de Taine, indique sommairement ce qu’eût été cette dernière partie, si l’auteur y avait pu mettre la dernière main. Un index alphabétique, qui avait été commencé sous les yeux et d’après les indications de Taine, termine l’ouvrage. — En 1897, il était parvenu à la 5me édition. Il forme aujourd’hui le tome XI de l’édition in-16 publiée en 1899 par la librairie Hachette : 6me édition, 1900.

1894 — Derniers essais de critique et d’histoire, par H. Taine, de l’Académie française (1 vol. in-16, viii-396 p., Paris, Hachette, 1894).

Les articles qui composent ce volume (Sylvestre de Sacy, — Paul de Saint-Victor, — les Ardennes, — Sainte-Beuve, —

  1. La publication de ces sonnets ayant eu lieu sans l’autorisation de la famille, celle-ci, pour prévenir de semblables indiscrétions, publia dans les Débats du 16 mars 1893 un fragment du testament de Taine, que voici : « Je charge expressément ma femme et mes héritiers de s’opposer par toutes les voies légales à la publication de mes lettres intimes et privées, de quelque valeur qu’elles soient. Je charge aussi ma femme et mes enfants de transmettre cette interdiction à leurs héritiers pour être observée indéfiniment. Les seules lettres ou correspondances qui pourront être publiées sont celles qui traitent de matières purement générales et spéculatives, par exemple de philosophie, d’histoire, d’esthétique, d’art, de psychologie : encore devra-t-on en retrancher tous les passages qui, de près ou de loin, touchent à la vie privée, et aucune d’elles ne pourra être publiée que sur une autorisation donnée par mes héritiers, et après les susdits retranchements opérés par eux. »