Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/68

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pensée les invitations d’hommas âgés qui pouvaient avoir des filles de vingt ans ; tout nom de sénateur, de général, de préfet devenait pour moi ’ l’enseigne d’une famille paisible, où des enfants 1 cousaient en paix. Parfois je tombais juste ; la fille de l’hôte était là ; elle savait même chanter, elle savait même jouer au piano cette prière de 1 g Moïse, prière à trois temps, écrite sans doute un jour que Moïse valsait. Parfois j’arrivais trop tard : on était mariée à un spahi ; on était à Mascara. Parfois, taquinerie, l’hôte de soixante ans ’ n’avait qu e des Hllettes. Je pouvais alors caresser, embrasser, soudain rajeunies, les jeunes filles que je devais à peine effleurer du regard, ’ malice de la nature qui était bien capable demain È de me donner à ce bal une danseuse géante. Je È découvris Louise et Thérèse, les deux sœurs que toutes mes amies admiraient, et entre lesquelles j la j’aurais dû choisir, si je m’étais marié par plé·· ’biscite. La modestie qu’inspire le bonheur, et é qui, parmi deux sœurs jumelles, vous fait épouser È s colle qui est la plus petite d’une ligne, la plus ] légère d’une once, celle dont le regard va’un = centimètre moins loin, m’inclina tout un mois vers Thérèse. Puisj’aimai Louise ; mais ce n’était pas ç99vjç i nç1jy lgouise, prendre la main de Louise