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dronnerie ; le nom de singe est donné populairement, à Dijon, mais sans intention d’offenser, au maître couvreur, comme au plus habile pour grimper au faîte des maisons, ainsi que l’animal agile et leste dont on a emprunté le nom pour le caractériser.

François Baudot, né à Dijon le 8 janvier 1638, maître des comptes, maire de Dijon en 1694, mort en cette ville le 4 avril 1711, habitoit à l’angle de cette rue et de celle du Collége.

On a de lui la traduction de quelques hymnes, et celle des fastes d’Ovide en vers français ; mais, ce qui fait le plus d’honneur à M. Baudot, ce sont ses lettres à M. Taisand, sur l’antiquité de la ville d’Autun, et l’origine de celle de Dijon, où elles furent imprimées en 1710, in-12, dans lesquelles il est démontré jusqu’à l’évidence, contre Hugues de Salins, médecin de Beaune, que l’ancienne Bibracte doit être placée à Autun.

Dans cet opuscule, M. Baudot prouve qu’il étoit très versé dans la science