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MÉMENTO DU MOIS DE MARS 89

son des âmes viriles ». Cette dédicace vous renseigne assez bien sur le sens et l'esprit de ce livTe très remarquablement construit, où l'auteur étudie tour à tour en M, Henry Bor- deaux : l'écrivain, le défenseur de la famille et l'héritier d'ime tradition. Poiu- commenter, illustrer, si j'ose dire, son œuvre, M. Joseph Ferchat a réuni, en appendice, \in certain nombre de morceaux qui, à des titres divers, contri- bueront à fixer le lecteur sur les idées morales de M. Hen- ry Bordeaux.

Funck-Brentano (Frantz). — Le Roi, « l'Ancienne France », un volume où l'auteiu* étijdie l'histoire de la fonction royale en France, depuis Hugues Capet jusqu'à la Révolution. Ce n'est pas l'histoire, cent fois faite, des hommes; c'est celle de l'institution, c'est, ainsi qu'on nous le dit en termes excellents, une peinture du « paysage » royal et de son inté- ressante transformation, de siècle en siècle, jusqu'à l'heure du crépuscule où notre vieille monarchie devait s'éteindre à jamais. Grand spectacle, ce développement progressif de la monarchie française depuis ses origines jusqu'à la Révolution, développement continu et régulier, qui s'est fait par l'action des forces vives que cette institution avait en elle, indépendamment de la valeur de ceux qui, d'âge en âge, l'ont personnifiée.

Ginisty (Paul) et Quatrelle l'Espine. — Chronique parisienne des six derniers mois d'Empire, « A la veille d'un grand drame de l'histoire » : c'est l'évocation amusante, ciu-ieuse, colorée, tragique aussi pour nous qui savons ce que devait être le lendemain, du Paris de 1870, du Paris laborieux, mondain, sérieux ou frivole.

Giraud (Albert). — La Frise empourprée, poésies.

Gontaut-Biron (Roger de), — Les Reflets et les Rêves, poésies.

Grandsaigne (H. de). — Voir Gaston Duchesne.

Grappe (Georges). — Claude.

Guerlin (Henri). — La Tour aine.

Guillot de Saix. — Voir Camille Le Senne.

Heeckeren (Emile de). — Correspondance de Benoît XIV, 1742- 1756. Les nombreuses lettres que ce Pape si intelligent, si moderne, du xviii« siècle, écrivit au cardinal de Tencin nous renseignent sur la modération de ce pontife qui vou- lut concilier les libertés de l'Eglise gallicane avec l'autorité du vicaire de Jésus-Christ, qui usa de son autorité avec un rare sentiment de la mesure et sut se concilier en même temps l'estime des protestants et celle des catholiques les plus éminents; sa correspondance est, nous dit-on à juste titre, un document capital de l'histoire du jansénisme pour le détail du gouvernement de l'Eglise au xviii^ siècle.

Jablonski (Pierre-Charles). — Les Lueurs : « L'Appasionata, les Génies de ma paix », poésies.

Jakob (Gustave). — L'Illusion et la désillusion dans le roman réaliste français (1851-1890).

Jary (Jacques). — Essai sur Vart et la psychologie de Maurice Barres.

Jean (Albert). — La Pluie au printemps, poésies.