Page:Glaser - Le Mouvement littéraire 1912.djvu/193

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

MÉMEKTO bu MOIS DE MAI 179

l'espérons, le désir de collaborer désormais à la grande œuvre de droit, qui lentement, mais sûrement, s'accom- plit ».

Leneru (Marie). — Le Redoutable, drame.

Le Reverand (Gaston). — Sous la Bannière aux Trois Lions, poèmes.

Londres (Albert). — La Marche à VEtoHe. C'est un « poème effréné » d'un poète qui, à vingt-cinq ans bientôt, se déta- che — déjà ! — des femmes qu'il a trop regardées, trop aimées, mais, leur dit-il :

Mais plus forte qu£, tout, comme un fauve indompté. Je lance contre vous ma jeune volonté.

Lorenzi di Bradi. — V Art antique en Corse.

Louis (Paul). — Le Travail dans le Monde romain.

Lom-delet (Ernest). — Aux Jardins de Mytilène, poésies.

Lucina. — La Confession d'une femme, « l'enlèvement de la Joconde, sa cause et son but ». Pendant qu'il était en veine de confidence, l'auteur aurait bien pu nous donner son adresse actuelle.

Mamet (Emile). — De tout mon Cœur, poésies.

Marcaggi (V.). — Les Origines de la Déclarations des Droits de V Homme en 1789.

Masson (Kernoël). — Histoire des Chemins de Fer.

Maurras (Charles). — Trois idées politiqu,es : Chateaubriand, Michelet, Sainte-Beuve. L'auteur réunit dans cette pla- quette les réflexions et les conclusions qui lui furent sug- gérées, il y a quelque quinze ans, par trois grandes commé- morations littéraires : le centenaire de la naissance de Michelet, le cinquantenaire de la mort de Chateaubriand, l'érection du buste de Sainte-Beuve. Et ce sont Chateau- briand ou l'anarchie; Michelet ou la démocratie; Sainte- Beuve ou l'empirisme organisateur. « La vieille France croit tirer un grand honneur de Chateaubriand, elle se trompe. La France moderne accepte Michelet pour patron, mais elle se trompe à son tour. En revanche, ni Tune ni l'autre des deux France ne nous montre un souci bien vif de Sainte-Beuve ; c'est encore une faute, un Sainte-Beuve peut les mettre d'accord. » Beaucoup d'idées dans ce petit volume, discutables, assez tendancieuses, mais bien inté- ressantes.

Maury (François). — Nos Hommes d'Etat et VŒuvre de la Réforme en un volume où, après avoir retracé le passé de aos grands parlementaires : les Ribot, les Caillaux, les Briand, les Deschanel, les Poincaré, l'auteur expose leurs actes successifs, fixe leur caractère et leur rôle, et dépeint en même temps la situation présente du Parlementarisme, en indique les dangers, et trace les grandes lignes de la politique nécessaire.

Mermeix. — La Chronique de Van 1911.

Michel (Louise). — Au gré des Vents, poésies. (Nouvelle édi- tion.)