Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/399

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340. Gilles et Pasqilins. Et tu ssras pauvre, et la calomnie Bavera sur toi ; le public haineux Ten voudra Savoir sous son ironi Le cœur droit et pur, le front lumineux. Tout ce mal, j’en souffre encore. Qu’importe ! L’âme en ces combats s’élève et grandit, Elle sait, et c’est ce qui la rend forte, Que, hors le méchant, rien ne fut maudit. Puis, dans cette vie, il est des ivresses Qu’un poète seul goûte pleinement / La beauté des bois, leurs saintes caresses, L’or de V astre au fond du bleu firmament, C‘est pour lui. Lui seul comprend la nature. Aussi, quand rêveur il vient, les jaloux Demandent comment, malgré la torture De chaque heure, il est si calme et si doux. Et maintenant ris, et maintenant joue, Sans te soucier encor du destin, Et tends en passant ta petite joue Au baiser ému du vieux cabotin » Paillole, juillet 1868.