Page:Glatigny - Œuvres, Lemerre.djvu/430

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Versailles. 371 Mignard n’a plus rien h faire : ces ventres, Ces grosses mains gui sentent le fumier, Ces nez de pourpre et ces bouches de chantres Sont de plein droit réservés a Daumier. Ils vont partir ces gamins centenaires Pour le pays où maman les attend. Versailles va, comme aux temps ordinaires’, Demeurer vide au bord de son étang. Oh ! qu’elle y reste et jamais ne revoie Tous ces fermiers cravatés blanchement, Qui peuvent faire un instant notre joie, Mais nous font trop pleurer en ce moment. Qu’elle reprenne, avec la solitude, Sa majesté, son calme, sa grandeur, Et nous viendrons, loin de la multitude, Fêter encor cette vieille splendeur. Car, â cité des gloires abattues ! A tes ruraux, chéris du bonnetier, Nous préférons le peuple de statues Que te promjf Théophile Gautier, Et nous pleurons, nous les gens du Permesse, Lorsque les gars de Brest et du Poitou, Voulant pousser les peuples à la messe, Blessent les yeux des files de Coustou.