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PROLOGUE D’OUVERTURE
Dit le 5 Octobre 1863
Par Mlle JEANNE FAVRE.
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Nous arrivons, Messieurs, avec notre bagage
D’amour et de jeunesse, et, dans notre langage,
Modulé savamment sur un rhythme amoureux,
Prêts à vous raconter les belles aventures
De ceux dont le Mystère et les choses futures
Tentent le cœur aventureux.
Chacun, suivant notre manière,
Nous vous dirons notre chanson
Demandée à chaque buisson
Gazouillant près de nous dans la grande lumière !
Divertir les honnêtes gens
Ainsi que le voulait Molière,
Tel est le but, Messieurs, de nos soins diligents !
Vous pourrez, avec nous, quand viendra la soirée,
Assister à ces jeux où la Muse effarée,