Page:Glinel - Alexandre Dumas et son œuvre, 1884.djvu/29

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Villers-Cotterêts, M. Cartier la cédait, au prix de 20,000 fr., à M. Victor Varlet, ancien bijoutier.

Cinq ans pins tard, le 27 mai 1869, suivant acte reçu par Me Senart, M. François-Alexandre Lamiche, cultivateur à Noroy-sur-Ourcq, s’en rendait acquéreur au prix de 30,000 fr.

En avril 4877, M. Lamiche décédait, et an mois de novembre suivant, son gendre, M. A. Barry, médecin-vétérinaire, à l’obligeance duquel nous devons ces détails spéciaux, venait habiter avec sa famille la maison en question qu’il occupe encore.

On a contesté à Alexandre Dumas sa qualité d’enfant légitime, il le constate du moins dans ses Mémoires et produit à l’appui de la légitimité qu’il revendique avec raison, l’acte de mariage de ses père et mère. Voici la copie de cet acte, dont nous avons eu communication ; il nous a été possible de redresser ainsi quelques inexactitudes, sans importance d’ailleurs, qui s’étaient glissées dans la copie publiée par l’intéressé lui-même :

« Extrait des registres des actes de l’État-Civil de la Ville de Villers-Cotterêts.

» L’an mil sept cent quatre-vingt-douze, premier de la République française, le 28 du mois de novembre, à huit heures du soir, après la publication d’un ban fait à la principale porte de la maison commune, le