Page:Godwin - Caleb Williams, II (trad. Pichot).djvu/299

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NOTE DU TRADUCTEUR


En réimprimant, après un laps de trente ans, cette traduction d’un ouvrage si souvent réimprimé en Angleterre, je ne puis m’empêcher de faire observer au lecteur que Caleb Williams date d’une époque où, en Angleterre comme en France, le roman subissait encore l’influence de la rhétorique un peu déclamatoire de J.-J. Rousseau. Godwin était un des adeptes les plus fervents de cette école ; s’il vivait aujourd’hui, il se rapprocherait sans doute un peu plus de celle de Walter Scott ou de celle de Ch. Dickens. Une traduction fidèle devait respecter son style et sa forme, au risque de respecter ce qui pourra ne pas être approuvé par les critiques du jour.


A. P.