Page:Godwin - Les Aventures de Caleb Williams, I (trad. Garnier).djvu/117

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être comparé sous aucun rapport, fût dans le cas de changer une vie comme la vôtre, en une suite de crimes et d’infortunes ? Pensez-y bien. Je n’exige pas de promesse de vous. Je ne chercherai pas à vous enchaîner par des liens superstitieux ; je veux que ce soit la raison et la justice seules qui vous commandent. »

Cette explication affecta profondément M. Falkland. Une attention aussi généreuse de la part de M. Clare, dans un moment tel que celui-ci, le pénétra d’un si vif sentiment de reconnaissance, qu’il fut presque hors d’état de proférer un mot. Il ne prononça que quelques phrases fort courtes et qui sortaient avec effort. — « Je me conduirai mieux........ Ne craignez rien de ma part............ Vos excellens avis ne me sortiront pas un seul moment de la mémoire. »

M. Clare passa à un autre sujet. « Je vous ai nommé mon exécuteur tes-