Page:Godwin - Les Aventures de Caleb Williams, I (trad. Garnier).djvu/92

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d’inclinations, était devenu un de ses principaux confidens. On aurait pu croire que l’humeur de M. Tyrrel s’était suffisamment évaporée dans la conversation qu’il venait d’avoir en quittant la société ; mais il lui était impossible de distraire ses idées du tourment qu’il endurait. « Diable soit de ce Falkland, dit-il ! quel misérable faquin, pour faire ici tant de fracas ! Mais les sots sont toujours des sots, et les femmes aussi ; il n’y a pas moyen d’empêcher cela ! Les plus à blâmer ce sont ceux qui les soutiennent, et M. Clare plus que tout autre. C’est un homme qui devrait un peu connaître le monde, et ne pas se laisser éblouir par du clinquant et des sottises. Il paraissait avoir du jugement : je ne l’aurais pas soupçonné d’avoir ainsi, contre la raison et la décence, mis en train tout ce charivari ; mais tout le monde est fait de même ; ceux qu’on croit valoir mieux sont seule-