Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/100

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MÉPHISTOPHÉLÈS.

Ce qu’on te promet, tu peux en jouir entièrement ; il ne t’en sera rien retenu. Ce n’est pas cependant si peu de chose que tu crois, mais une autre fois nous en reparlerons. Cependant je te prie et te reprie de me laisser partir cette fois-ci.

FAUST.

Reste donc encore un instant, pour me dire ma bonne aventure.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Eh bien ! lâche-moi toujours ! Je reviendrai bientôt ; et tu pourras me faire les demandes à loisir.

FAUST.

Je n’ai point cherché à te surprendre, tu es venu toi-même t’enlacer dans le piège. Que celui qui tient le diable le tienne bien ; il ne le reprendra pas de si tôt.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Si cela te plaît, je suis prêt aussi à rester