Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/276

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Il leur faut mille pas peut-être,
Quand d’un seul bond l’homme y parvient.

VOIX d’en haut.

Avancez, avancez, sortez de cette mer de rochers.

VOIX d’en bas.

Nous gagnerions volontiers par le haut. Nous barbottons toutes sans cesse, mais notre peine est éternellement infructueuse.

LES DEUX CHŒURS.

Le vent se calme, plus d’étoiles,
La lune se couvre de voiles,
Mais le chœur voltige avec bruit,
Et de mille feux il reluit.

VOIX d’en bas.

Halte ! halte !

VOIX d’en haut.

Qui appelle dans ces fentes de rochers ?

VOIX d’en bas.

Prenez-moi avec vous ; prenez-moi ! Je