Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/280

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jeunes sorcières toutes nues, et des vieilles qui se voilent prudemment. Soyez aimables, pour l’amour de moi : c’est une peine légère, et cela aide au badinage. J’entends quelques instrumens ; le maudit charivari ! il faut s’y habituer. Viens donc, viens donc il n’en peut être autrement ; je marche devant et t’introduis. C’est encore un nouveau service que je te rends. Qu’en dis-tu, mon cher ? Ce n’est pas une petite place ; regarde seulement là : tu en vois à peine la fin. Une centaine de feux brûlent dans le cercle ; on danse, on babille, on cuit, on boit et on aime ; dis-moi maintenant où il y a quelque chose de mieux.

FAUST.

Veux-tu, pour nous introduire ici, te produire comme magicien ou comme diable ?

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Je suis, il est vrai, fort habitué à aller