Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/299

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Des sorcières qu’on voit céans,
Il n’en est que deux de poudrées.

JEUNE SORCIÈRE.

Poudre et robes, c’est ce qu’il faut
Aux vieilles qui craignent la vue ;
Pour moi, sur mon bouc je suis nue,
Car mon corps n’a point de défaut.

MATRONE.

Ah ! vous serez bientôt des nôtres
Ma chère, je le parierais ;
Votre corps, si jeune et si frais,
Se pourrira, comme tant d’autres.

MAÎTRE DE CHAPELLE.

Nez de mouches et becs d’oiseaux,
Ne me cachez pas la nature ;
Grenouilles, grillons et crapauds,
Restez donc au moins en mesure.

GIROUETTE tournée d’un côté.

Bonne compagnie en ces lieux :
Hommes, femmes, sont tous, je pense,
Gens de la plus belle espérance ;
Que peut-on désirer de mieux ?