Page:Goethe-Nerval - Faust 1828.djvu/71

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Au son des trompettes,
Les braves soldats,
S’élancent aux fêtes,
On bien aux combats :
Fillettes et villes,
Font les difficiles.....
Bientôt tout se rend :
Si grande est la peine,
Le prix est plus grand,
Victoire certaine
Partout nous attend.

FAUST et VAGNER.
FAUST.

Les torrens et les ruisseaux s’affranchissent de leur glace, au regard doux et vivifiant du printems ; une heureuse espérance verdit dans la vallée ; le vieil hiver, qui s'affaiblit de jour en jour, se retire peu à peu vers les montagnes escarpées. C’est en vain qu’en sa fuite, il lance sur le gazon des prairies quelques regards glacés mais impuissans ; le soleil ne souffre plus rien de blanc en sa présence ; partout règnent