Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome II.djvu/89

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genoux de frayeur. Moi !

Alceste, menaçant. Ou’avez-vous vu ?

Soeller, tremblant. Eh ! mais, ce qu’on voit toujours : le monsieur est un monsieur, Sophie une dame.

ALCESTE.

Et puis ?

SOELLER.

Eh bien ! cela va le train du monde, comme cela va quand la dame plaît au monsieur, et le monsieur à la dame.

ALCESTE.

C’est-à-dire… ?

SOELLER. "

J’auFais cru que vous le saviez sans questions. .

ALCESTE.

Eh bien !

SCELLER.

On n’a pas le cœur de refuser cela.

ALCESTE.

Quoi, cela ? Plus clairement !

50ELLER.

Oh ! laissez-moi en repos ! "

ALCESTE.

Cela s’appelle !… par le diable !…

SOELLER.

Eh bien, cela s’appelle un rendez-vous.

Alceste, troublé. Vous mentez !

Soeller, à part. Il a peur.

Alceste, à part.

Comment Fa-t-il appris ? (// remet l’épéc dans le fourreau.)

Soeller, à part. t

Courage !

Alceste, à part.

Qui lui a découvert notre entrevue ? (Il se remet.) Qu’entendezvous par là ?



Soeller,