Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome III.djvu/88

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LE COMTE.

La simple politesse vous ordonne de m’imiter.

LE CHEVALIER, ÔlaiXt SOU ClwpedU.

Eh bien, j’ai l’honneur de vous saluer.

Le Comte, jetant de côté son chapeau. Allons, chevalier !

Le Chevalier.

Que signifie cela ?

LE COMTE.

Je demande que vous fassiez comme moi.

Le Chevalier, jetant aussi son chapeau. Que je fasse donc, pour la dernière fois, quelque chose de fou et d’incompréhensible !

LE COMTE.

Pas aussi fou que tu crois ! (Il marche à lui, les bras ouverts. ) Regarde-moi face à face, mon élu ! Viens dans mes bras, pressetoi sur mon cœur, maître sublime !

Le Chevalier.

Que veut dire cela ? Laissez-moi aller !

LE COMTE.

Jamais ! si je ne devais pas te laisser avant que fût épuisée la joie que me cause mon excellent ami !

LE CHEVALIER.

Expliquez-vous, vous me troublez.

LE COMTÉ.

Te rappelles-tu - comment le chanoine nommait le second degré ?

LE CHEVALIER.

L’épreuve, ce me semble.

LE COMTE.

Bien ! Tu l’as surmontée.

LE CHEVALIER.

Expliquez-vous !

LE COMTE.

Laisse-moi d’abord t’exprimer toute la vivacité de ma joie par ces embrassements.

LE CHEVALIER.

Je reste muet.






LE COMTE.’’ ’ ’

Que je l’ai rarement