Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/151

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DEVANT LA PORTE DE LA VILLE.


Des promeneurs de toute condition se répandent dans la campagne.




QUELQUES OUVRIERS.

Pourquoi donc par là ?

D’AUTRES OUVRIERS.

Nous allons à l’auberge du Chasseur.

LES PREMIERS.

Pour nous, nous allons au Moulin.

UN OUVRIER.

Je vous conseille d’aller aux Eaux.

DEUXIÈME OUVRIER.

Le chemin qui y mène n’est pas beau du tout.

LES SECONDS OUVRIERS.

Et toi, que fais-tu donc ?

TROISIÈME OUVRIER.

Je vais avec les autres.

QUATRIÈME OUVRIER.

Montons à Burgdorf : vous y trouverez, sans faute, les plus belles filles et la meilleure bière et des affaires du premier choix.

CINQUIÈME OUVRIER.

Eh ! joyeux compère, la peau te démange-t-elle pour la troisième fois ? Je n’y vais pas : cet endroit me fait peur.

UNE SERVANTE.

Non, non, je retourne à la ville !

D’AUTRES SERVANTES.

Nous le trouverons certainement vers ces peupliers.

LA PREMIÈRE.

Ce n’est pas pour moi un grand avantage. Il viendra se