Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/269

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FAUST.

Encore cela de toi ? Que la foudre t’écrase, monstre ! Mènemoi, te dis-je, et délivre-la.

MÉPHISTOPHÉLès.

Je t’y mène, et voici ce que je puis faire. Ai-je tout pouvoir au ciel et sur la terre ?… 3’enveloppe de nuages les sens du geôlier : empare-toi des clefs, et, de ta main d’homme, délivre-la. Je veille ; les chevaux magiques sont prêts : je vous enlève. Voilà ce que je puis faire.

Faust. Partons !

La rase campagne. Il fait nuit. Faust et Méphistophélès passent au galop sur des chevaux noirs.

FAUST.

Que font-ils là-bas autour du gibet ?

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Je ne sais ce qu’ils cuisinent et ce qu’ils font.

FAUST.

Ils volent en haut, ils volent en bas ; ils se penchent, ils se baissent.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

C’est une assemblée de sorcières.

Faust. Elles sèment et consacrent.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Passons ! passons !