Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome IV.djvu/278

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DEUXIÈME PARTIE1.

ACTE PREMIER.

UN SITE AGRÉABLE.

FAUST, couché sur l’herbe fleurie, fatigué, inquiet, cherche le sommeil. Crépuscule. Troupe d’esprits qui volent et s’agitent ; gracieuses petites figures.

Ariel. Il chante avec accompagnement de harpes éoliennes.

Quand la pluie des fleurs printanières de toutes parts tombe flottante ; quand la féconde verdure des campagnes brille pour tous les fils de la terre, les petits sylphes, puissants esprits, accourent où ils peuvent êlre secourables : que l’homme soit bon, qu’il soit méchant, ils ont pitié du malheureux.

Vous qui planez autour de ce front, en ronde aérienne, montrez ici la noble nature des sylphes ; apaisez la lutte terrible du