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Page:Gogol - Le Revizor 1922.djvu/161

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LE MARIAGE 153

Arina Panteleïmonovna. — Mais où chercher un brave noble?... On ne les cueille pas dans la rue?...

Agaphia Tikhonovna. - — Phiokla Ivanovna nous trouvera ça... elle nous en a promis un... le meilleur de tous !

Arina Panteleïmonovna. — Oh ! c'est une vieille menteuse, ma petite âme.

��SCÈNE XIII

I.ES MÊMES ET PHIOKLA

Phiokla. — Voyons, voyons, Arina Panteleï- monovna... c'est un péché que de calomnier ainsi les gens...

Agaphia Tikhonovna. — Ah ! mais c'est Phiokla Ivanovna... Eh bien! parle, raconte... En as-tu un?...

Phiokla. — J'en ai un... j'en ai un... laisse-moi tout d'abord rassembler mes esprits, car je ne fais que courir... Sur tes indications j'ai été dans toutes les maisons... je me suis traînée de ministères en bureaux... j'ai rôdé autour des corps de garde... Et, je t'assure, ma petite mère, que j'ai failli être battue... tu sais cette vieille qui a marié les Aphérof... la voilà qui se jette sur moi en criant : « Espèce de chienne maudite, veux-tu ne pas me disputer le pain dans mon quartier... Allons, file dans le tien. — Bien quoi ! répondis-je clair et net, je suis ici pour ma petite... pas de colère, surtout... je suis prête à tout pour te satisfaire »... En revanche... voilà... je t'en apporte

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