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Page:Gogol - Le Revizor 1922.djvu/187

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LE MARIAGE I79

Podkoliossine (souriant). — Eh! oui... au fait... je la vois maintenant... comme si elle était jolie, en effet...

Kotchkariof. — Naturellement... elle est jolie... Écoute, maintenant qu'ils sont tous partis, allons la voir, expliquons-nous et finissons-en !

Podkoliossine. — Ça non, par exemple.

Kotchkariof. — Pourquoi?

Podkoliossine. — Ce serait d'une impudence !... Nous sommes nombreux... qu'elle choisisse elle-même !

Kotchkariof. — Tu n'as pas à t'occuper d'eux... craindrais-tu la concurrence, hein? Veux -tu que je me débarrasse d'eux tous, en une seconde?

Podkoliossine. — Te débarrasser d'eux ! Comment feras-tu?

Kotchkariof. — Cela me regarde... Seulement, jure-moi que tu ne reculeras plus après...

Podkoliossine. — Je veux bien te le jurer... Soit, je marche... je veux me marier.

Kotchkariof. — Ta main !

Podkoliossine (il tend la main) . — Tope !

Kotchkariof. — Ce que je voulais !

(Tous deux sortent.) RIDEAU

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