Page:Goncourt - La Fille Élisa, Charpentier, 1877.djvu/136

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XXVI

L’origine des femmes, se succédant dans la maison de l’Avenue de Suffren, était diverse. Le plus grand nombre venait du quartier latin. D’anciennes danseuses de Bullier et du Prado, des ci-devant habituées de la rôtisserie de la rue Dauphine, auxquelles n’avait point souri la chance, et qui de leur passé d’étudiantes, de leur existence à la flamme des punch, avaient conservé les habitudes d’une vie tapageuse, aux nuits blanches. Quelques-unes avaient été embauchées en province. D’autres, de dégringolade en dégringolade, étaient tombées là, n’ayant pu se maintenir dans les quartiers