Page:Goncourt - Les Frères Zemganno, 1879.djvu/195

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attiraient sur eux l’attention, mais sans toutefois qu’ils parvinssent à apprendre leurs noms aux Parisiens. On disait de Gianni et de Nello : « Vous savez, les deux… qui ont des noms italiens. » Ils jouissaient d’une espèce de célébrité anonyme, et c’était tout. Pourtant ils étaient les auteurs et les acteurs de petits poèmes gymnastiques d’une invention toute neuve. Voici le libretto d’une de ces fantaisies dont le Cirque conserve encore la mémoire.