Honorine, se levait, se faisait habiller avec des pauses de repos où elle lui disait : « Attendez un peu… »
Puis après avoir trempé ses lèvres à une tasse de thé, se tournant vers son frère : « Allons ! je suis prête, partons… »
Et elle passa devant lui, se redressant dans la volonté d’aller.
Pendant le trajet, dans la voiture, elle n’eut d’autre parole que « Merci… bien… » quand il la regardait.
Sous la voûte de la colonnade de Saint-Pierre, le frère et la sœur se quittèrent. Mme Gervaisais, prenant son fils par la main, traversa la haie des hallebardiers suisses montant la garde du Passé à la porte du Vatican ; et elle se mit à gravir, avec une hâte haletante, le vaste escalier, où elle s’arrêta un moment pour respirer, appuyée d’une main sur l’épaule de Pierre-Charles.
Elle arriva à une première salle, où étaient des gens en rouge, la tête nue.
Cette salle la mena à une autre, qui lui