Page:Goncourt - Préfaces et Manifestes littéraires, 1888.djvu/160

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assez ordinaire entre des fabricateurs de pièces à la recherche d’une originalité quelconque. Enfin, Dieu merci, nous ne fûmes pas joués, et nous dûmes peut-être à ce bienheureux refus de ne pas devenir des vaudevillistes à tout jamais.

L’échec de SANS TITRE ne nous décourageait pas dans le premier moment, et le mois suivant, arrivait, cette fois, directement au Palais-Royal, un nouveau vaudeville en trois actes intitulé : ABOU-HASSAN, que M. Coupart nous retournait avec les condoléances ordinaires.

L’année d’après, nous publiions dans le mois de décembre, EN 18.., notre premier roman qui paraissait le jour du coup d’État, et dont les affiches étaient interdites, comme pouvant être prises par le public pour une allusion au 18 brumaire. En cette semaine violente, peu occupée, on le comprendra, de littérature, Janin, que nous allions remercier du seul article bienveillant