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deux siècles, le Japon célèbre par le théâtre, le roman[1], l’image.
Un daimio, du nom de Takumi-no-Kami, portant un message du mikado à la cour de Yédo, fut cruellement offensé par Kolsuké, l’un des grands fonctionnaires du Shogun[2]. On ne tire pas le sabre dans l’enceinte du palais, sans encourir la peine de mort et la confiscation de ses biens. Takumi se contint à la première offense, mais à une seconde il ne fut pas maître de lui, et courut sur son insulteur, qui, légèrement blessé, put s’enfuir.
Takumi fut condamné à s’ouvrir le ventre. Son château d’Akô fut confisqué, sa famille réduite à la misère, et ses gentilshommes tombés à l’état de ronins, de