ſon eſtime : je ſuis aſſez malheureuſe. Permettez-moi de ſortir de cette maiſon, & empêchez que je n’y ſois encore perſécutée.
Perſécutée ! Mais par qui ?
Monſieur, c’en eſt aſſez. N’exigez pas de moi d’autres éclairciſſemens.
[Allant pour ſortir.]
O mon pere, à quels dangers vos malheurs m’ont expoſée !
Son pere !
[haut.]
Mademoiſelle, je n’inſiſterai pas. Vous me laiſſez dans une incertitude cruelle : mais, puiſque vous le voulez, je reſpecterai votre ſecret.
[A ſon valet.]
Germeuil accompagnes Mademoiſelle chez elle.
[Bas à Germeuil.]
Examines bien ſa demeure, prends toutes les informations & reviens ſur le champ, m’en rendre compte.
MARIANNE ſalue le Comte avec toute la modeſtie d’une fille bien née, & va pour ſortir.
Ah, permettez que ma voiture vous reconduiſe. Vous ne pouvez ſortir dans un tel déſordre.
Vos chevaux ſont mis.