Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/104

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nos épouses, nos enfans, et vous allez entendre prononcer les loix qui règlent nos actions. Aussi-tôt quatre d’entre eux s’approchent des figures chinoises qui soutenoient le trône ; et à peine les ont-ils touchées, que l’on entend des sons mélodieux… Bientôt après il sortit des cabanes des femmes superbes, des enfans intéressans. Un vénérable vieillard sembla sortir de dessous le trône ; il marchoit en s’appuyant sur deux jeunes garçons. Les femmes et les hommes s’empressoient à soulager le vieillard, et à l’aider à monter sur le trône… Tous se mettent à genoux. Le prince admiroit et considéroit attentivement cette bizarre cérémonie. Il pensoit que les