Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/117

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et de toutes contributions publiques ; que cette espèce d’homme s’élèveroit assez pour mériter l’estime et la considération de tous les peuples de la terre. Il revenoit lui-même dans ces paisibles lieux. Le port étoit fameux, une ville étoit fondée au centre de la forêt où il avoit été arrêté. Au milieu d’une place superbe étoit un éléphant placé sur un piédestal de marbre, sur lequel étoit placé sa statue, et au-bas étoit écrit : « Le vice arrêta ici la vertu, mais il frémit à son approche ; le crime tomba à ses pieds, et le repentir lui succéda. Almoladin, ce prince dont on admire la philosophie, opéra ce pro-