Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/153

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cour, de crainte d’alarmer la sultane favorite ; il n’avoit jamais pu accorder
 Elmire, avec cette sultane ; il brûloit pour l’une, et n’avoit que de l’amitié pour l’autre. Les monarques n’éprouvent point assez d’obstacles dans leurs amours, pour ne point aimer le changement. Géroïde étoit sans doute ce qu’il avoit vu de plus parfait en femme, et elle possédoit par-dessus tous les avantages, la simplicité, le dégoût des grandeurs, et le mépris du trône. L’empereur se sentit vivement affecté de cette résistance ; Géroïde lui en parut plus belle et plus parfaite, mais il n’osoit ordonner. Un roi puissant, un empereur de la Chine, est un