Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/176

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ainsi que l’auteur, pour leur faire grâce. Le prince ne les connoissoit point assez, mais il apprit à les connoître.

Quoique le prince pensât souvent à la perte de sa sœur Géroïde, il n’en parloit pas au roi, de peur de l’affliger. Ce prince chérissoit sa sœur. Ils s’étoient souvent consolés ensemble de l’inimitié de leur marâtre, et ce tendre souvenir ne se présentoit point à sa mémoire, sans lui faire répandre un torrent de larmes. Enfin ils arrivèrent à vingt lieues de Pékin, dans un port où ils laissèrent leur vaisseau, et se préparèrent à prendre des voitures de terre. Ils laissèrent à bord les trois quarts et demi de leur suite, et projettèrent d’arriver à Pékin in-