Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/187

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rement : sans doute, Almoladin auroit cédé à de semblables raisons ; mais l’amour étoit plus puissant que le discours d’Amazan. Le roi de Siam, pour satisfaire son fils, lui dit qu’il ne pouvoit plus se déclarer, étant arrivé à Pékin, sans en prévenir l’empereur. Enfin, Amazan voulant contenter les désirs du prince, lui suggéra un moyen tout-à-fait facile ; il avoit dans ses intérêts la sultane, rivale d’Elmire ; il promit de lui demander, sans le nommer, quel moyen elle pourroit lui procurer pour faire voir à un de ses amis, l’intérieur du palais. Amazan les força d’accepter sa maison pendant tout le temps qu’ils resteroient à Pékin, et il les quitta