Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/195

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naire révolta les deux sultanes ; après s’être fait quelques reproches mutuels, elles furent de la dernière intimité. Elmire, instruite par sa rivale, du nom et du rang de Géroïde, vit bien que sa perte étoit inévitable. Le projet de sa rivale flattoit son ambition ; mais comme elle avoit plus d’esprit, elle n’osoit point le tenter ; elle essaya de s’assurer des sentimens de l’empereur, qui revenu à elle, lui témoigna toute la reconnoissance possible de lui avoir fait connoître une personne qui alloit faire son bonheur le reste de ses jours.

Elmire sentit la force de ces paroles ! Quoi, seigneur, lui dit-elle ; une fantaisie, un moment