Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/209

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père qui pût fléchir sûrement le courroux de l’empereur. N’ayant pas trouvé la sultane, il avoit volé auprès du roi de Siam, pour lui apprendre cette triste nouvelle, ils avoient couru au temple, et ils y entroient, quand Géroïde apperçut son père qu’elle alloit chercher ; elle se précipita dans ses bras ; et ce père fortuné, qui craignoit de n’être pas arrivé assez tôt pour sauver un fils si cher à sa tendresse, le revoit au même instant qu’il retrouve une fille adorée ; ce noble vieillard n’eut point assez de force pour résister à cette surprise agréable, il tomba sans connoissance ; mais les prompts secours qu’on lui apporta le rappellèrent bientôt à la vie, on le