Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/240

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

mire, et il falloit lui conseiller d’y passer seule des jours aussi précieux. On arrive au pied de la cabane de Palémon. Elle étoit entourée de grands cyprès et de pins. Tout inspiroit la tristesse et la douleur, en approchant de cette enceinte ; la cabane étoit fermée ; on en fit le tour, on ne vit personne, on aperçut sur un arbre une inscription conçue en ces termes : C’est ici le chemin qui conduit au tombeau de Corydas.

Palmire fondit en larmes ; et ses cris, qui exprimoient la vraie douleur, étoient répétés par les échos de ce triste séjour. Elle parcourut avec rapidité cette allée. Le prince la suivoit à grands pas ; mais le roi de Siam ne pouvant aller aussi