Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/257

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les habitans coururent sur le rivage. Les deux partis furent d’accord à cet aspect. Ils craignoient une armée ennemie ; mais quelle fut leur surprise quand ils reconnurent leur roi et son fils ! Ô joie inexprimable ! Les ennemis se réconcilièrent, s’embrassèrent et se joignirent pour faire éclater leur joie de revoir leur souverain. L’on entendoit par-tout des cris d’alégresse. Le roi et son fils furent reçus avec un transport général, et on lui rendit d’un commun accord le trône que personne n’avoit occupé pendant son absence. Mais qu’il trouva de changemens dans son empire ! il falloit toute sa sagesse et celle de son fils Almoladin pour remettre l’ordre et le calme. La